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Amélioration de l'accès à l'eau potable

L’eau est un élément clé du développement. Dans les régions arides et semi-arides, l’accès à une eau saine est essentiel à plusieurs titres.

Cela concerne :

La sécurité alimentaire pour pouvoir satisfaire les besoins vitaux et quotidiens, mais aussi pour améliorer la production agricole (irrigation des cultures de maraichage, retenues d’eau pour le bétail, la lutte contre la malnutrition, le développement de l’économie locale.

La santé, avec le développement de maladies, voire de décès, surtout de jeunes enfants. Le manque d'assainissement de base accentue ces problèmes.

L'environnement, en améliorant la gestion de l'eau, en aidant la recharge des nappes phréatiques, et à la régénération des sols, la restauration du couvert végétal, voire des reboisements.

L'eau est le premier levier de développement. Sans eau, ni assainissement, il n'y a pas de vie durable, ni dignité humaine.

C'est seulement le 29 juillet 2010, que l’Assemblée Générale de l’ONU a massivement voté une résolution stipulant que l'accès à une eau potable, salubre et propre est un « droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l'homme ».

Le manque d’eau potable et d’assainissement touche, plus ou moins, l’ensemble du Sénégal. Un « Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire » (Pepam) a été mis en place.

Objectif : atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’horizon 2015, dont :

- Assurer l’approvisionnement durable en eau potable de 2,3 millions de personnes supplémentaires, et faire passer le taux d’accès des ménages ruraux à l’eau potable de 64% en 2004 à 82% en 2015.

- Permettre à 355.000 ménages ruraux de s’équiper d’un système autonome d’évacuation des excréta et des eaux usées ménagères, et faire passer le taux d’accès à l’assainissement en milieu rural de 17% en 2004 à 59% en 2015. baniere soutien gif

 

Dans les campagnes, beaucoup de femmes continuent à aller puiser l’eau dans les puits à la force de leurs bras. C’est le cas à Gagnabougou.

L'arrivée d'eau courante potable est inutilisable car les anciennes canalisations ont été très sous-dimensionnées. Le comité rural finance une étude pour recréer un réseau.

Quelques forages sont inutilisés car pas assez profonds ou en panne.

Restent donc les puits, profonds de 7 à 10 m.

Une réflexion est en cours pour rechercher la solution la plus adaptée au contexte de Gagnabougou et sur sa faisabilité (rénovation des forages, nouveau forage, création d’un grand bassin de rétention des eaux de pluies, etc…).

Dès 2011, nous financerons la rénovation et la réparation de 5 puits, grâce à un don spécifique du comité d'entreprise des salariés de la CFDT à Paris, que nous remercions vivement.

 

   → Voir le suivi du projet

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