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Développement du maraîchage

Au Sénégal, l’agriculture occupe environ 30% de la population active et constitue le secteur prioritaire de création de richesses et de soutien à la croissance économique. Cependant, ce secteur économique reste confronté à plusieurs problèmes (extraits communauté rurale de Malicounda) :

La dépendance à un régime pluviométrique marqué par son irrégularité, impliquant une faible activité saisonnière en milieu rural, de l’ordre de quatre mois en moyenne (agriculture sous pluies) et entraînant ponctuellement une baisse du niveau de la nappe phréatique;
La faible productivité des systèmes de production dominés par une agriculture de subsistance ;
Insuffisance des terres agricoles et une tendance à la baisse de la fertilité des sols ;
Le manque de formation des producteurs.
Le parasitisme des sols (striga, sauteriaux, criquets,…) ;
La vétusté et l’insuffisance du matériel agricole ;
Une insuffisance d’intrants, avec la faible qualité du capital semencier ;
La désarticulation par rapport au régime alimentaire national (riz, légumes, autres Céréales) largement dépendant des importations ;
L’absence d’un financement adapté aux contraintes spécifiques du secteur ;
Des difficultés d'accès au crédit

Le gouvernement Sénégalais avait, en 2006, mis en œuvre un Plan de Retour Vers l’Agriculture (Plan REVA). La finalité des pouvoirs publics était de lutter efficacement contre l’émigration clandestine et l’exode rural en créant les conditions durables de retour vers la terre. Le village de Gagnabougou n’en a jamais bénéficié.

Aujourd’hui, dans le village, il existe quelques petites activités de culture céréalières et arboricoles. Mais ces activités sont concentrées pendant la saison des pluies. Le climat y est de type Soudo-sahélien avec deux saisons : sèche de novembre à juin et pluvieuse de juillet à octobre. L'Isohyète est de 500 mm.

Situé en zone dite de « la petite côte », il bénéficie d'un climat côtier avec comme vents dominants, l'Alizé, la brise maritime et l'harmattan en saison sèche. La mousson ne souffle qu'en saison des pluies.

Faute de soutien, une première tentative d’activité de maraîchage, s’est arrêtée il y a plusieurs années. Les commerçantes sont donc obligées d’aller acheter hors du village des produits pour les revendre sur le marché de Gagnabougou.

De nombreux jeunes, par manque d’activités pendant plus de la moitié de l’année, ont tendance à vouloir partir en ville pour essayer de trouver du travail.

Le développement agricole et le soutien aux petits producteurs sont considérés comme le moyen le plus efficace de faire reculer la pauvreté. C’est dans ce contexte que notre association a décidé d’initier un projet maraîcher.

Il contribuera, de façon durable, à l’amélioration des conditions de vie et des moyens de subsistance de 3500 villageois, à l’atteinte de l’un des droits fondamentaux promu par la FAO (L’accès physique et économique, à tout moment, à une alimentation suffisante, sûre et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques pour mener une vie saine et active) et à la création de nouvelles activités génératrices de revenus.

En même temps, le projet participe à la lutte contre la désertification et la protection de l’environnement.

   → Voir le suivi du projet

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